C’est à 14 ans que Fafapunk commence à rédiger ses premiers récits. Adolescence, incompréhensions et questions, voici les thèmes qui forment ses premières ébauches. Il écrit pour lui et ne dévoile pas ses textes, utilisant la rédaction comme évasion.
En 2007, il forme le groupe DDHC au sein duquel il mélange ses poésies à la musique. Il s’entoure d’une formation, basse, guitare batterie et piano. Le groupe travaille sur des compositions puis débute les représentations en public. Il découvre le film «Slam» et rencontre la possibilité de déclamer ses textes seul, sur scène, a cappela lors de slam session.
Parallèlement à la musique il poursuit son parcours d’étudiant dans le domaine du travail social. Ses rencontres lui font découvrir de nouvelles histoires de vie, des situations des plus dramatiques aux plus heureuses et surtout l’importance de l’expression des ressentis pour chacun.
Puis il devient éducateur spécialisé auprès de personnes toxico-dépendantes et utilise l’écriture ainsi que le slam comme outil de travail pour permettre l’expression des ressentis. Il débute en 2010 les ateliers slam en même tant que l’accompagnement spécialisé et les prestations solo ou en groupe.
Fin 2010, il décide de consacrer la totalité de son temps au partage de l’écriture avec différents publics dans les écoles, les centres spécialisés, les médiathèques ou encore les Mjc.
En plus des ateliers, il devient Maître de cérémonie et anime des scènes slam pour permettre le partage de parole.
Slameur en solo (textes a cappella) ou performeur de Spoken Word (déclamation en musique), il multiplie les apparitions sur scène avec d’autres artistes Chanteurs, Danseurs, ou encore Rappeurs.
Actuellement, Fafapunk se produit sur scène aux côtés du pianiste Rémi Tchangodeï avec lequel il avait débuté ses premiers concerts. Il propose ainsi sa vision du monde et dévoile son univers mêlant rythmes, rimes, poésies et mélodies.
«Les murs de ma chambres furent lassés d’écouter mes déboires, alors je me suis mis à faire parler mon coeur, seul, assis sur les bancs, les soirs...»
«Quand je vois, que je lis, ou que j’écoute toutes ces personnes
Je sais que l’espoir est une des nombreuses qualités de l’homme
Comment veux-tu que je t’abandonne poésie ?
Je te ferai parler jusqu’à ce que mon coeur ne puisse plus traduire ce qu’il vit.»